Dernière randonnée 2015 avec le Club Vosgien de Rosheim

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  • Le dimanche 13 décembre, le Club Vosgien de Rosheim organisait sa dernière sortie de l’année, bouclant ainsi un programme, ô combien alléchant, de 42 randonnées pédestres d’une journée et de 4 séjours (Forêt Noire, Pyrénées, Palatinat, Tour du Mont-Blanc) inscrits au calendrier 2015.

C’est au grand « barbu » du club, comme on l’appelle parfois, Michel Helmbacher, montagnard, skieur, cyclotouriste…, que revint l’honneur de proposer aux membres de l’association d’enfiler une dernière fois les chaussures de marche avant que n’arrive dans leur boîte aux lettres le projet de la saison 2016 déjà sous presse.
Et ils furent près d’une trentaine à se retrouver au refuge du Schliffstein (alt. 514 m), au-dessus du village de Lutzelhouse, casse croûte et boisson dans le sac à dos, appareil photo en bandoulière, prêts à aller déguster par une météo favorable mais pas vraiment hivernale, les panoramas grandioses que délivrent dans un silence absolu et sans retenue le Rocher de Mutzig (alt. 1010 m) et ses deux lieutenants, La Grande Côte ou Langenberg (alt. 831 m), occupée par un Jardin Féérique, et le Petit Katzenberg (alt. 902 m), couvert de mousse, de mystère et de légende.
Ce sont là des endroits très nature qui donnent envie d’y retourner et que l’on atteint, après avoir traversé les bois de Mutzig, de Dinsheim, d’Urmatt et suivant le sens de marche, par le col de la Porte de Pierre (alt. 864 m) et son rocher ruiniforme façonné par le vent, le soleil, la pluie et le gel, ou le col du Narion (alt. 922 m) et sa Cabane des Juifs, un supposé lieu de troc pendant les années de guerre et celles de « vaches maigres » qui suivirent.
La joie dans l’âme et la gaieté au corps, c’est dans une ambiance très chaleureuse que les randonneurs du jour profitèrent pleinement du cadre plein de magnificence que leur offrait la plus haute montagne gréseuse du massif des Vosges, située à environ un kilomètre à l’est de la ligne de crête formant la limite entre le Bas-Rhin et la Moselle.
Par temps dégagé, comme ce fut le cas lors de cette sortie, et perché sur les roches crevassées sommitales qui ont certainement été très résistantes à l’érosion glaciaire et postglaciaire, le voyageur de passage peut profiter d’une vue remarquable et presque sans limite, vers la vallée de la Bruche et ses nombreux pôles urbains, les proches collines du piémont alsacien, le château du Guirbaden et ses voisins le Heidenkopf et le Purpurkopf, le village de Grendelbruch, l’un des plus élevé d’Alsace, le Champ du Feu et le Champ du Messin, le mémorial du Struthof, le Climont où la Bruche prend sa source, la plaine d’Alsace, l’agglomération strasbourgeoise et la silhouette de sa cathédrale, une vue se prolongeant, à l’Est, jusque à la Forêt Noire de l’autre côté du Rhin et, à l’ouest, sur le plateau lorrain qui apparaît déjà au-delà du voisin, le Donon.